Lorsque André m'a proposé de me rencontrer durant un de ses déplacements sur Bordeaux, j'ai d'abord refusé, j'avais peur de me retrouver en face de lui et surtout honte de tout ce que je lui avais confié. Il a su me mettre en confiance et j'ai changé d'avis, j'ai accepté un rendez-vous sous réserve qu'il me promette qu'il ne se passerait rien entre nous, que ce ne serait qu'une rencontre entre amis! Nous sommes début août, au plus fort de la canicule, plus l'heure approche et plus je me sens tendue, toute la journée n'a été que changement d'avis, je me dis qu'il ne faut pas faire ça, que ce ne serait pas raisonnable. J'arrive à me convaincre peu de temps après qu'il n'y a rien de mal, que je vais juste rencontrer un correspondant et qu'il ne se passera rien! Je me dis que j'ai tout de même menti à mon mari en prétextant une réunion de travail suivi d'un buffet pour m'absenter la soirée, je me persuade que c'est parce qu'il n'aurait pas compris et aurait imaginé qu'il y avait quelque chose entre André et moi! Je me rappelle que j'ai mis un tailleur bien court en lin beige avec uniquement un soutien-gorge et un string en dentelle blanche dessous, je justifie même ça par les températures trop chaudes pour supporter quoique ce soit d'autre! J'en suis à ces réflexions lorsque je gare ma voiture devant le SOFITEL du lac. Je descends et entre dans le hall. Je le traverse sous le regard de quelques commerciaux esseulés. Devant le réceptionniste, une dernière hésitation et pour ne pas éveiller l'attention sur ma situation, je me présente comme une attachée commerciale. C'est encore pire, l'homme derrière son comptoir me sourit d'un air entendu. Je me sens rougir et des bouffées de chaleur me montent au visage lorsqu'il saisit le combiné et décroche pour annoncer ma visite à André. Les quelques minutes qu'il met pour descendre me paraissent une éternité, je suis détaillée des pieds à la tête par les hommes présents dans le hall. Je regrette presque ma tenue qui me semble maintenant bien trop voyante. Heureusement André arrive. Même si je ne l'ai jamais vu, je le reconnais du premier coup d'oeil, disons qu'il correspond à ce que j'imaginais. Devant mon trouble, il me demande ce qui se passe, je lui explique la raison de ma confusion et il sourit en me disant que c'est comme cela qu'il aime que les hommes regardent sa femme, disant cela, il passe son bras autour de ma taille et m'attire vers l'extérieur. Nous montons dans sa voiture et je ne peux empêcher ma jupe de remonter sur mes cuisses en dévoilant le fond de dentelle de ma culotte lorsque je m'assieds. André qui me maintient la portière ouverte ne perd rien du spectacle et je croise ses yeux brillants lorsqu'il s'en aperçoit. Je le guide vers le centre-ville, là où j'ai réservé une table dans un restaurant traditionnel réputé. J'ai pris la précaution de réserver une table à l'intérieur car je sais la salle climatisée. Nous sommes apparemment les seuls à rechercher la fraîcheur et à notre arrivée, la terrasse est complète mais la salle pratiquement vide. En pénétrant dans la salle, je suis envahie par un sentiment de panique. Je me rappelle les nombreux repas que je suis venue faire ici en famille, avec Philippe et mes filles, je me demande si quelqu'un que je connais va être là. Mon alibi prendrait un coup fatal si j'étais reconnue ici, seule avec un homme et que mon mari l'apprenait. Mon coeur semble même s'arrêter lorsque le serveur qui nous a déjà si souvent servi s'approche pour nous accueillir et nous guider vers notre table. Je ne peux éviter de lui donner mon nom pour la réservation et je me dis que cela va fatalement éveiller ses souvenirs. Il doit voir passer trop de monde pour se rappeler de moi ou alors il est un excellent acteur car il nous gratifie d'un: -"Suivez-moi, monsieur et madame X" Il nous conduit vers un box isolé, éclairé par une lumière blafarde. Le box est constitué d'une banquette arrondie ouverte vers la salle et d'une table à pied central recouverte d'une longue nappe. André commande d'office un apéritif maison avant que le serveur ne reparte puis prend place à côté de moi sur la banquette au lieu de se mettre en face sur la chaise. Il me dit que l'on pourra mieux parler ainsi. Le serveur revient avec deux verres couverts de givre. L'apéro est très rafraîchissant, mais moi qui n'aie pas l'habitude de boire de l'alcool, je le trouve assez fort. L'homme prend la commande et avant que je n’aie eu le temps de dire non, André commande un deuxième verre de cocktail. La deuxième tournée arrive et je sens ma tête me tourner un peu. Je sens aussi la main de André se poser sur mon genou. En temps normal, je l'aurais repoussé de suite mais là, je me contente de lui dire de ne pas aller plus loin. Malgré sa promesse, je sens sa main avancer à l'intérieur de ma cuisse et là encore, je me contente de lui faire une remarque sans esquisser aucun mouvement. Le serveur arrive à ce moment et André arrête sa progression mais ne retire pas sa main pour autant. André engloutit son assiette comme s’il mourait de faim mais je sais que ce n'est pas la raison de son empressement. Aussitôt son assiette terminée, sa main se repose sur ma cuisse, elle progresse même plus en avant. Contrairement à lui, je prends mon temps pour manger, je cherche à trouver une excuse pour mon manque de réaction à travers le fait que je mange. Lorsqu'un doigt effleure le fond de dentelle de mon string, je me sens même parcourue d'un frisson que je ne peux dissimuler à André qui me sourit. Je veux lui dire d'arrêter, qu'il ne doit pas aller plus loin mais je ne sais pas si c'est les sensations que j'éprouve à être là, caressée presque en public par un homme qui n'est pas mon mari, si c'est l'alcool mais je laisse mon corps prendre le pas sur mon esprit. J'entrouvre même un peu les jambes pour lui faciliter l'accès. Je sens ses doigts caresser mes lèvres à travers la dentelle, ils caressent mon clitoris encore prisonnier de mes chairs et je me mords la lèvre inférieure pour étouffer un gémissement. J'ai l'impression que le serveur surgit de nulle part lorsqu'il apparaît en face de moi. Je me sens rougir en imaginant qu'il s'est aperçu de tout mais d'un ton neutre et sans rien laisser paraître, il dessert la table et apporte la suite. Je mange mon plat en étant partagée entre l'excitation et la honte, je me sens excitée comme une puce, prête à tout pour le plaisir et l'idée qui me traverse l'esprit me fait presque peur. L'alcool que j'ai ingurgité alors que je ne bois jamais y est certainement pour beaucoup. Je me lève, prétextant un besoin pressant, je demande les toilettes et m'y rends. Je reviens à table, le poing fermé et en m'asseyant près de André, je lui glisse discrètement sur la table près de son assiette ma culotte que je viens de retirer. Surpris et ne se rendant pas compte de suite de ce que je lui donne, il déplie la boule de dentelle et s'apercevant de ce que c'est, il la porte à son nez, la hume avant de la glisser dans sa poche puis sa main reprend le chemin de mon entrejambe pour vérifier l'état de mon sexe. Il le trouve trempé, je me sens couler sur son doigt lorsqu'il écarte mes grandes lèvres. Son index trouve de suite mon clitoris et le caresse en tournant autour, tour à tour, l'effleurant ou le pressant du bout de son doigt. Je sens le plaisir monter en moi et je dois m'accrocher au rebord de la table en serrant les lèvres lorsque l'orgasme monte le long de ma colonne vertébrale pour éclater brutalement. Je suis essoufflée et certainement toute rouge lorsque le serveur arrive et j'imagine qu'il doit se demander ce qui se passe ou même tout deviner si il est un tant soit peu observateur. Le dessert et vite englouti et je ne peux échapper à un digestif offert par la maison. André paye le repas et nous sortons dans la nuit chaude. En traversant les rues étroites de la vieille ville pour rejoindre la voiture, je sens André me prendre par la taille. Je me sens bien, il me soutient alors que ma tête est embrumée des vapeurs d'alcool. Je finis tout de même par prendre conscience que sa main est maintenant posée sur mes fesses qu'il caresse délicatement sous le tissu de ma jupe. La petite esplanade où nous avons trouvé une place de stationnement est maintenant déserte, éclairée juste par un lampadaire qui diffuse une lumière jaune sur la voiture de André. Alors que je m'attends à ce qu'il m'ouvre la porte, il me plaque contre la voiture, les fesses collées à la vitre et m'enlace pour m'embrasser. Sans même penser à refuser, nos langues s'enroulent l'une à l'autre, nos salives se mélangent et nous échangeons un baiser fougueux. Ses mains ne restent pas immobiles et je les sens sur mes reins, sur mes fesses, elles descendent sur mes cuisses et remontent ma jupe pour me caresser à même la peau. J'insinue ma jambe entre les siennes et masse la bosse de son ventre de ma cuisse. Je sens les pointes de mes seins s'écraser contre son torse. Lorsque sa main passe devant moi et se glisse sur mon sexe, je prends conscience du lieu où nous sommes et je lui demande d'arrêter. J'ouvre moi-même la portière et me jette sur le siège de la voiture. Dans le mouvement, ma jupe est remontée sur mon ventre et le halot jaunâtre du réverbère éclaire mon sexe presque totalement épilé, avec juste une petite flamme de poils bruns au-dessus de mes lèvres. André referme la porte, fait le tour de la voiture et s'assieds à sa place. Je le vois rejeter sa tête en arrière, les yeux fermés, certainement pour reprendre ses esprits. Je glisse doucement ma main sur la bosse de son pantalon. Il tourne sa tête vers moi et me sourit. Sans rien dire, je dégage son sexe tendu, tire dessus pour lui faire passer la barrière de son slip puis le saisit dans ma main. Il est chaud, dur et il palpite sous mes doigts. Je tire le prépuce en arrière pour le décalotter et sans quitter André des yeux, je me penche sur lui pour le prendre dans ma bouche. Je serre fort mes lèvres autour et je le fais entrer dans ma bouche lentement pour qu'il sente chaque millimètre me pénétrer. Une fois avalé, je le ressort en aspirant et en tournant la tête. Je lève les yeux pour voir les réactions de André et en profite pour déposer un baiser sur le gland puis, je couvre toute la tige de légers baisers avant de remonter en la mordillant de mes incisives. Je la replonge dans ma bouche en regardant les rictus de plaisir sur le visage de André. Je l'avale au plus profond que je peux et déglutis pour la masser de ma gorge. Je constate le plaisir que peut prendre André à cette gorge profonde. Je reprends ensuite mes déplacements en l'avalant et en la ressortant en aspirant et en tournant la tête. J'accélère les mouvements accompagnés de mes doigts serrés sur la hampe en sentant son sexe tressauter entre ma langue et mon palais. Je devine qu'il va jouir et contrairement à ce que je fais d'habitude, j'ai toujours refusé que mon mari jouisse dans ma bouche, je m'apprête à le recevoir. Le premier jet me surprend et je tousse un peu mais je ne veux pas abandonner et je dirige son gland vers mon palais et déglutis. La quantité est plus important que je ne le pensais et un peu de sa semence coule à la commissure de mes lèvres pour recouvrir son sexe. Enfin, la source se tarit et je ressors son sexe pour le nettoyer de ma langue dans les moindres replis. Une fois toutes traces de son plaisir disparu, je le remets dans son pantalon et le referme. Je me redresse enfin, tire sur ma jupe tirebouchonnée sur mon ventre et m'assieds sur le siège sans rien dire. En passant sur le bord du lac, avant d'arriver à son hôtel, André se dirige vers une aire de stationnement, il arrête la voiture, je lui dis que je suis maintenant pressée, que mon mari va se demander ce que je fais à cette heure tardive. Sans me répondre, il sort de la voiture, fait le tour et m'ouvre ma portière. Je lui dis que je ne veux pas descendre et lui demande de me ramener à ma voiture. Il me saisit la main et me tire vers l'extérieur. Je cède et sors. Il m'entraîne vers l'avant de la voiture. Il me pousse contre le capot et je ne peux faire autrement que m'asseoir dessus. Il s'insinue entre mes cuisses, ce qui fait remonter ma jupe. Il s'agenouille et sa tête glisse jusqu'à mon sexe qu'il embrasse. Ses mains déboutonnent ma veste qui s'ouvre, il caresse mes seins à travers la dentelle avant de soulever mon soutien-gorge pour les malaxer directement. Je me penche en arrière et m'appuis sur mes mains sur le capot. Je vois sa tête entre mes jambes, derrière lui, le lac avec le reflet de la lune qui nous éclaire. Je me sens bien, j'adore qu'on me lèche et pourtant, c'est rarement que l'on m'accorde cette caresse avec autant de conviction. André se redresse, il semble me contempler un moment avant d'embrasser mes seins. Il se met à les embrasser, les mordiller, les pincer. Je plaque sa tête contre ma poitrine d'une main posée derrière sa nuque et je l'accompagne durant sa descente vers mon sexe. Il remonte ma jupe et je prends appui de mes pieds sur le pare-choc pour soulever mes fesses et lui faciliter la chose. Il reprend sa caresse en pénétrant mon sexe d'un doigt. Je sens qu'il veut progresser vers mon anus et même si je n'apprécie pas habituellement que l'on y touche, je veux lui accorder cette partie de mon corps vierge. Je me penche en arrière en m'appuyant sur mes coudes et pose un de mes escarpins sur son épaule pour lui faciliter l'accès. Les sensations nouvelles qui prennent naissance dans mon anus m'excitent encore plus et bientôt, je ne peux retenir des plaintes de plaisir de plus en plus fortes. Je suis presque déçue lorsque je sens qu'il m'abandonne, je le vois se redresser, il me tire vers lui, me fait me tourner. Je m'appuie de mes mains sur le capot et me cambre. Je sens son sexe s'insinuer entre les globes de mes fesses à travers son pantalon puis s'est la chaleur de sa tige que je sens directement contre la peau de mon cul. Une main sur mes omoplates me fait comprendre ce qu'il désire et je me penche en m'appuyant de mes coudes sur la tôle. Ses mains caressent mon sexe et mes seins. Je me tortille toujours contre son ventre. Mon sexe trempé s'ouvre sous ses doigts, je sens bientôt son gland trouver le chemin de mon sexe et me pénétrer sans même qu'il ait eu besoin de le guider. Je prends alors conscience qu'il n'a mis aucune protection. Je n'ose même pas lui dire que je ne prends pas de contraceptif ni même qu'il n'est pas raisonnable de faire cela sans se protéger. Je me dis juste que je gérerais ce problème plus tard si je dois me retrouver enceinte de lui. Il me saisit par les hanches, commence de lents et amples aller et retour puis accélère jusqu'à ce que je sente ses doigts se crisper dans mes chairs et son sexe exploser dans ma matrice. J'ai l'impression de sentir les jets de son plaisir au moment où je cris mon plaisir, libérant ainsi mon orgasme de façon violente. Je m'affale sur le capot alors qu’André glisse doucement de mon sexe. Lorsque je reprends mes esprits, il me retourne, m'enlace en m'embrassant tendrement sur le visage avant d'échanger un baiser tendre, serrés l'un contre l'autre. Nous reprenons, le chemin de ma voiture, j'ai du mal à refuser sa proposition de monter avec lui dans sa chambre pour finir la nuit, mais il va falloir que je rentre, il est déjà minuit passé et je vais devoir trouver une excuse valable pour Philippe et aussi faire le point sur les sentiments très fort que je sens naître en moi pour André... Le Prisoner Email : le_prisoner@yahoo.com |