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L'annonce faite au cocu

 

     Je suis agrégée des lettres en prépa, Pat, mon mari, est le Proviseur du Lycée. Il a 53 ans et moi 38. Je suis menue mais mignonne et sage en apparence. Je suis blonde de... partout.

     Mon chéri,

     Je suis émue comme une pucelle. De fait, c'est ma fidélité que je vais jeter aux orties.

     Ce soir ce devrait être notre 11ème anniversaire de mariage... mais tu l'as cette fois encore - une fois de trop - oublié ! Tu n'as d'ailleurs pas réagi quand je t'ai annoncé que je passerai la nuit chez ma Mère qui "déprime". A l'instant où j'écris ces mots, je suis encore une épouse irréprochable, du moins en action, car en pensées...c'est bien autre chose !

     Quand tu liras cette lettre que tu recevras au milieu de tes factures, tu seras irrémédiablement cocu.

     Cette idée me donne le vertige. Quel effet te fera-t-elle ? Te souviens tu...lorsque tu m'honorais encore de ta gentille petite érection et que je feignais d'y prendre du plaisir, tu aimais t'exciter en m'imaginant avec un mâle bien membré. Moi je protestais. Mais après l'étreinte, sous couvert de toilette intime, je me donnais le plaisir que tu ne me procurais pas en imaginant des sexes puissants et durs (je prononçais le mot "bite" à voix basse).

     En ce temps là, j'avais, chose plutôt rare en prépa, un Malien très viril, très beau, subtil et charmeur et surtout très noir ! Je ne t'en ai jamais parlé; c'était mon jardin secret mais tu dois certainement t'en souvenir... MOURAD était son prénom. Il était doux, presque docile ; comme il a changé ! Il me vouait une adoration touchante qui ne l'empêchait pas de lorgner mes dessous. Il m'attendrissait le jour mais j'ose avouer que durant mes nuits décevantes, il peuplait mes fantasmes les plus débridés. Oui, comme il a changé ! Car je l'ai revu le mois dernier et j'ai pu mesurer la transformation. Il a terminé Normale à Lyon et a fait un "bras d'honneur" à l'éducation nationale pour entrer dans un cabinet ministériel où il joue le Black intégré à la sauce politiquement correcte.

     Il m'a immédiatement mise au pas, et j'ai fondu de désir. Dés le premier jour, il a exigé ma bouche sur sa bouche et nos langues ont joué à s'enrouler. Il voulait plus. Je l'ai fait patienter en lui susurrant que ce serait meilleur si l'on attendait l'anniversaire de mariage pour consommer ma première infidélité. Cela lui a beaucoup plu.

     Il a exigé que je lui confesse ma -notre- vie sexuelle, tes bandaisons molles et mes branlettes clandestines. Il a souri et parfois ri.

     C'était très bon pour moi de devenir aussi complaisante comme ce sera bon pour toi le moment venu. Ma dignité se dissout dans la chaleur humide de mon entrecuisse. Nous n'avons encore rien fait qu'échanger nos salives mais j'ai du entendre le menu de mes futurs abandons et j'y ai pris plaisir.

     Au fait, sais tu qu'il a exigé que j'enlève ma culotte juste avant d'entrer en classe. Que c'est bon d'être fesses nues pour disserter sur la poésie médiévale.

     Bien entendu, il lira cette lettre avant toi et imaginer ta honte le (nous) comble de joie malsaine.

     Cette nuit je saurai ce que veut dire une expression qui me fait mouiller rien que de la chuchoter:"être baisée jusqu'à l'os". J'espère qu'il m'obligera à avouer que je suis une "chienne", une "épouse mal baisée", une "salope à tirer par tous les orifices" une "chaude femelle et une sale garce", une "pute à remplir de sperme", une "blanche avide de grosses bites noires".

     Je ne lui refuserai rien.

     Toi, tu pourras te masturber en écoutant les récits de nos plaisirs obscènes.

     Pour m'indiquer que tu acceptes ce nouvel état conjugal -ce dont je ne doute pas- tu porteras désormais sous ton pantalon d'homme un des strings rouges que j'ai glissé dans le 2ème tiroir de ta commode.

     Si tu reconnais le sale plaisir que tu ressens à être cocu, tu seras récompensé par une lente masturbation dont je gratifierai ta zigounette de mes mains gantée de soie.

     Note bien: un mâle possède une queue, toi une zigounette comme un gamin vicieux.

     Je t'aimerai comme ça, mon cocu chéri.

     "Ta" MARION.

     PS: Je serais heureuse de recevoir les commentaires des lecteurs et lectrices...
     

E-mail: grolee@aol.com